Bienvenue étranger. Tu pénètres dorénavant sur les terres sacrées de Geb, un monde où se côtoient la féerie de pouvoirs surprenants et la brutale réalité d'une vie terrestre. |
| | Une situation délicate [-18] - [FIN] | |
| | Auteur | Message |
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Daerys Inoa
Messages : 74 Date d'inscription : 22/07/2014
Feuille de personnage Caste: Esclaves Pouvoir : Conteuse, Stade I : Dialogue Objets personnels: Baguettes à cheveux, natte de cuir faisant office de fouet nouée à la cuisse droite
| Sujet: Une situation délicate [-18] - [FIN] Mer 30 Juil - 12:26 | |
| - Je crois que ce sont les règles, et vu l'ambiance du RP, il vaut mieux le mettre en spoiler.:
Ses pas résonnent dans la ruelle déserte. Elle doit avouer qu'elle n'imaginait pas que le quartier serait aussi silencieux et abandonné à cette heure de l'après-midi. Un frisson lui fait dresser les cheveux dans la nuque malgré la chaleur étouffante. Elle resserre autour d'elle sa longue robe fendue, comme si l'étoffe délicate pouvait la protéger de l'ambiance malsaine des lieux. Ce n'était pas la première fois qu'on l'envoie chercher des fournitures un peu particulières dans cette rue malfamée mais c'est la première fois qu'elle y vient seule. Lorsqu'un garçon de chambre l'accompagne, il est facile d'ignorer les regards insistants derrière les vitrines poussiéreuses. Heureusement qu'elle ne s'y est pas risqué à la tombée de la nuit... Elle presse le pas pour finir au plus vite cette corvée et rentrer se réfugier dans ses quartiers, qui, bien que faisant offices de prison, n'en sont pas moins des plus agréables. De toute façon, la fin d'après-midi approche et les clients ne tarderont pas à arriver dans le Palais, et elle n'aimerait certainement pas avoir du retard.
Son instinct lui souffle d'accélérer encore alors que des pas résonnent dans son dos , elle entend un ricanement qui ne lui dise rien qui vaille. Un groupe de soûlards lui barre soudain le chemin en sortant d'une taverne. Le meneur avec une délicatesse infinie se gratte le postérieur en reniflant et braille une blague grasse déclenchant des éclats d'hilarité. Elle a du mal à ne pas afficher une mine dégoûtée et à masquer son impatience. Ces hommes puent jusqu'à l'autre bout de la rue et elle n'est franchement pas d'humeur à se faire taquiner par ces rebuts humains.
« Excusez moi ! Je voudrais passer ! »
Sa voix est claire, sans aucune trace d'anxiété. Le groupe d'ivrogne la dévisage franchement comme s'il la découvrait juste, et des sourires pervers se dessinent sur les visages. Un éclat de voix lui provient de l'arrière du groupe.
« Eh mais je la reconnais, c'est une pute du palais. » Le bonhomme ayant livré l'information lâche un rot retentissant avant de continuer sur sa lancée. « Elle m'a snobé l'dernière fois! Parait qu'elle coûte trop cher pour ma bourse les gars, c'est qu'elle doit bien sucer cette salope. »
Elle sent son cœur tambouriner contre ses tempes. Elle est rarement arrêtée dans la rue. Personne ne fait attention au visage d'une prostituée, et quand bien même, tous savent ce qu'ils risquent si jamais ils abîment une des prostituées de ce célèbre palais. Mais ça ne semble pas être l'avis de ces 7 là.
« Bah alors poupée ?! T'as pas été gentille avec mon copain ?! J'crois bien qu'tu lui dois des excuses. Une p'tite pipe pour commencer ça serait pas mal. Et puis tant que t'y es, tu nous suceras tous. » Il finit sa phrase en riant plus fort encore.
Elle maudit sa condition d'esclave qui l'empêche de porter une arme. Les barrettes qui retiennent ses cheveux pourront tout au plus crever un œil ou deux mais guère plus. Elle n'a pas la moindre envie de subir à nouveau un viol collectif par des individus ressemblant en tous points aux précédents. Instinctivement, elle se met en position défensive, pliant les jambes, prête à bondir, avant de leur cracher au visage pour toute réponse.
« Oh la pute! Salope, je vais t'apprendre à te servir correctement de ta bouche moi ! »
Ils se jettent sur elle pour l'immobiliser dans un concerts d'insultes braillardes. Elle est déjà dans la mêlée, telle une chatte enragée, griffant, mordant et crachant. Elle enfonce une baguette dans l’œil d'un des ivrognes provoquant un immonde bruit mou d'explosion suivi de près par un atroce cri de douleur. La tension monte. Il semble que les vapeurs d'alcool désertent les cerveaux, les poings se referment sur des armes bien plus dangereuses. Elle sait qu'elle n'a aucune chance de s'en sortir indemne, seule face à ces déchets, mais elle est bien décidée à vendre chèrement sa peau. Sa tunique se déchire dévoilant ses seins exposés de façon obscène à la lumière du jour. Une main tente d'aggriper sa poitrine mais glisse de sueur et lui laisse une trace noire. Les odeurs de vomi se mêlent à celles des immondices jonchant la rue, lui donnant la nausée. Une main immobilise son bras droit et une autre lui tord le gauche. Elle donne encore des coups de pieds vec des cris hystériques, regroupant ses forces, visant les endroits sensibles dont veulent se servir ces messieurs. Elle se refuse à supplier et serre les dents pour ne pas céder au désespoir, leur crachant de nouveau à la figure.
Dernière édition par Daerys Inoa le Mar 26 Aoû - 1:05, édité 1 fois | |
| | | Horos Dja'Allah
Messages : 89 Date d'inscription : 29/07/2014 Age : 32 Localisation : Toulouse
Feuille de personnage Caste: Noblesse Pouvoir : Métamorphose Animale : Stade I : Transformation de certaines parties du corps (débutant) – Sans perception Objets personnels: Bijoux d'or et d'aigue marine - Une statuette (chat) en argile symbole de sa chasteté
| Sujet: Re: Une situation délicate [-18] - [FIN] Mer 30 Juil - 14:23 | |
| C’était une journée comme les autres. Horos, comme à l’accoutumée, s’était levé avec le soleil. Démarrant par des exercices de musculation pendant que la température n’était pas encore trop étouffante, le jeune Astorien avait ensuite englouti un copieux petit déjeuner. Seul, comme toujours. Son père était au palais royal, et cela lui allait ainsi. Il aimait le silence de la demeure, seulement troublé par les pas glissants des domestiques. Ou esclaves. Horos n’aimait pas trop cela, se faire servir ainsi. De plus, son père ne choisissait pas personnellement les serviteurs. *Que faisait-il personnellement ce fossile ?* C’était Amnout, le responsable en chef des lieux qui s’en chargeait. Et ce vieux porc, qu’Horos exécrait, avait le chic pour choisir de préférence des filles, souvent très jeunes. Il avait beau essayer d’être gentil avec elles, elles semblaient toujours effrayées par lui et ne restaient jamais longtemps dans la même pièce. Surement le « prestige » d’être le fils à papa. Ou ses yeux. Après son repas matinal, Horos décida qu’il passerait le reste de la matinée à la chatterie de la maison. Après tout, c’était un de ses lieux favoris de la maison et il savait que personne ne viendrait le déranger. Il pourrait alors s’entraîner à son foutu don qu’il était bien en peine de maîtriser. Il remerciait chaque jour Nout de ce cadeau mais, il fallait avouer que la métamorphose animale n’était pas le talent le plus facile à contrôler. Actuellement, Horos n’était capable que de changer certaines parties de son corps… Bizarre et pas toujours utile, d’autant plus qu’il balbutiait encore, même à ce niveau. Et cela l’agaçait prodigieusement. Il fut accueilli par des miaulements secs. Nefertiti, sa favorite, lui en voulait probablement. Ca faisait 2 jours qu’il n’était pas passé la voir. Et, en effet, la « reine » des chats, semblait bouder, assise sur un coussin. Les autres félins, tous des abyssins, le fixaient d’un œil rond et orangé, en attente. Ils savaient bien que l’héritier de la maison allait (ou devait selon le point de vue) toujours saluer Nefertiti en premier. « Alors ma belle, comment ça va ? Tu ne vas quand même pas faire ta précieuse, j’en ai assez parmi les femmes que mon père s’obstine à me présenter tu ne crois pas ? » Dit-il, approchant son visage du coussin. L’animal l’ignora 30 secondes, puis ne résista plus à l’envie de câliner son maître et frotta sa joue contre la sienne. Marquant ainsi la réconciliation, Horos se laissa ensuite tomber à terre, Nefertiti se lova sur ses genoux et les autres matous vinrent s’installer ici et là. Il était temps de peaufiner un peu ce don. Cela faisait plusieurs semaines qu’il s’évertuait à transformer ses mains pour pouvoir user de griffes de chat. Deux fois sur trois, il ne parvenait qu’à se faire pousser des moustaches… Quelle plaie. Mais aujourd’hui était un bon jour, puisqu’il n’eut (presque) pas de problèmes à alterner entre ses mains fortes aux cals crées par la pratique du sabre et des délicates pattes à la fourrure soyeuses… Et aux griffes tranchantes. Heureux de cette réussite, Horos prit un rapide en-cas puis sortit sous le soleil qui désormais était haut dans le ciel. L’après-midi était souvent réservée à de petites errances dans la capitale. Personne ne venait l’importuner, sachant de qui il était le fils. Il appréciait de pouvoir déambuler ainsi parmi les habitations. Cependant, la journée devait être moins ordinaire qu’il n’y paraissait. Alors qu’il passait non loin du quartier le plus mal famé de la ville, il crut entendre des cris au loin. Il s’arrêta net. Il n’était pas seul, quelques passants étaient là, mais bien qu’ils semblaient entendre les cris aussi bien que lui, personne ne souhaiter s’impliquer dans une histoire qui ne sentait pas très bon… Horos n’était jamais allé dans les bas fonds, rien ne l’intéressait là-bas. Il hésita donc un petit moment. Cependant, comment pouvait il ignorer quelqu’un, une femme a priori, qui hurlait à quelques rues de là ? Il maudit son esprit chevaleresque et s’élança à souples foulées vers l’origine du raffut. Plus il approchait, plus il était évident qu’il y avait une bagarre et plus le quartier se vidait. *Mais qu’est-ce qu’une femme fout ici ?* pensa-t-il alors qu’il arrivait en vue de la scène. Il marqua ensuite un arrêt, choqué par ce qu'il voyait. Devant lui, sept lascars tentaient d’immobiliser une jeune femme, qui, clairement, ne souhaitait pas se laisser faire. En témoignaient les griffures que portaient certains de ces « messieurs » et un autre, hors de combat, qui se tenait la tête en hurlant. Malgré tout, elle ne faisait pas le poids, il était temps d’intervenir. Le combat. Pas un plaisir courant pour un noble. Mais jamais il ne se sentait aussi vivant que lorsqu’il foutait des plâtrées à d’autres. Un à un, il assomma les ivrognes, puant à plein nez. Ces derniers avaient réussi à maîtriser une femme, à 1 contre 7, quel courage, mais ils n’avaient aucune connaissance du combat, contrairement à Horos. Il enfonça ses points dans des ventres mous, visant le foie, frappa le creux des reins… La jeune femme, bientôt libérée, l’aida à faire fuir le reste des truands. Ce qui l’impressionna. Il aimait qu’une femme puisse se défendre seule. Reprenant son souffle tout en lançant une bordée d’injures à ces lâches, il se tourna vers elle pour s’assurer qu’elle allait bien… Et se rendit compte qu’elle était dénudée jusqu’à la ceinture, exposant une poitrine… Imposante. Rougissant du front jusqu’à la base du cou, en passant par les oreilles, Horos se battit avec sa tunique, bataillant avec les liens, la retira et la proposa à la jeune femme, bras tendu et tête résolument détournée. Malgré cela, il n’avait pu empêcher l’image de la demoiselle de se fixer sur ses rétines. Elle était indéniablement très séduisante même si l’autodiscipline de l’homme l’empêchait d’y être réellement sensible. Les cheveux sombres et les yeux gris, ses traits ne semblaient pas appartenir au type Astorien. Ignorant tout des activités du Palais des Péchés situé non loin de là, Horos n’avait donc aucune idée sur le métier de sa « nouvelle rencontre ». Il bafouilla un « Euuuh » avant de se maudire de sa maladresse, de toussoter et de se reprendre : « Une dame ne devrait pas se promener seule dans ces ruelles vous savez ? » | |
| | | Daerys Inoa
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| Sujet: Re: Une situation délicate [-18] - [FIN] Jeu 31 Juil - 20:57 | |
| Bien qu'elle eut sans doute eut du mal à mettre sa fierté de côté dans d'autres circonstances, elle fut heureuse pour une fois qu'un homme se porte à son secours. Elle ne perdit pas une seconde à détailler son sauveur qui semait la panique parmi les saoulards et dès qu'elle fut libre, elle l'aida à les mettre en déroute, évitant avec grâce les coups qui lui étaient destinés et retournant des coups de pieds aux rustres qui les insultaient encore, avec toutefois bien moins de conviction. Elle aurait bien réclamé un couteau pour se défendre, ou en aurait bien volé un à l'un de ses agresseurs, ce n'est pas comme si cette subtilisation était en dehors de ses capacités... Mais les règles de sa condition étaient ce qu'elles étaient, et elle n'était pas pressée de voir sa tête séparée du reste de son corps. D'autant qu'elle n'avait aucune idée de l'identité de celui qui lui était venu en aide. La prudence s'imposait malgré tout. Enfin, les rebuts prirent la fuite en leur lâchant une bordée d'injures et de menaces auquel son compagnon d'infortune répondit avec autant d'élégance, lui tirant un sourire.
Elle repoussa en arrière les longues mèches noires qui se collaient à son corps luisant de sueur. Cette fois, elle y avait échappé de peu. Elle réprima un grimace de dégoût en s'examinant d'un œil critique. Outre sa tunique déchirée, ce qui finalement n'était qu'accessoire, elle était couverte de traces à l'origine incertaine et les marques des coups qu'elle avait reçu commençaient déjà à fleurir sur sa peau de pêche. Les traces ne seraient pas bonnes pour les affaires... Il y avait toujours moyen de les camoufler mais ce serait un travail délicat... Et elle répugnait à entrer dans un cycle de soumission qui ne ferait qu'aggraver de jour en jour les marques qu'elle portait et qui risquerait d’abîmer ce corps dont elle était si fière. Elle espérait que Nefti, sa responsable actuelle, ne l'y obligerait pas. Elle n'avait mis que quelques secondes pour en arriver à ces conclusions et elle capta le regard que son compagnon posait sur elle, ou plutôt sur sa poitrine, avant que celui ci ne détourne précipitamment la tête.
Elle l'examina alors qu'il se débattait pour dénouer précipitamment sa tunique et fut surprise de constater qu'il rougissait furieusement en s'efforçant de ne pas la regarder. Elle ne put empêcher un sourire de naître sur ses lèvres devant cette réaction de timidité excessive généralement réservée aux jeunes gens qui voyaient une femme nue pour la première fois... Et il ne faisait pas si jeune. Elle n'eut pas besoin de l'examiner longuement pour deviner qu'il venait d'une riche famille d'Hebelos, et ça n'en rendait la chose que plus étonnante. Elle nettoya rapidement sa poitrine avec les lambeaux de sa robe pour se rendre plus présentable. L'effet qu'elle produisait sur les hommes était sans doute un de ses plus grands plaisirs...tant que la situation ne lui échappait pas. Mais elle avait été légèrement refroidie par sa récente rencontre et accepta gracieusement la tunique proposée dans laquelle elle se protégea. Le caractère étrangement protecteur et naïf de la remarque qui suivit la fit cette fois franchement rire, détendant les nœuds d'angoisse qui s'étaient formés dans son ventre. Ses yeux pétillaient quand elle tenta de capter son regard pour lui répondre, taquine.
« Croyez-vous donc que nous puissions tous vivre dans les hauts quartiers de la capitale ? Tous n'ont pas votre chance Monseigneur. »
Cependant, elle eut peur d'être allé un peu loin. Cet homme n'avait montré que bonté à son égards et elle le remerciait de ses moqueries. D'autant qu'elle n'était pas tout à fait en position de force. Sa voix était plus douce, caressante alors qu'elle se reprenait. Son don pour les discussions était une seconde nature qui affleurait la surface à chaque fois qu'elle se trouvait dans une position délicate. Elle ne le contrôlait pas vraiment, voir pas du tout, et n'avait jamais tenté de l'apprivoiser. Elle le considérait avec gratitude quand il se décidait à se manifester voilà tout. Et c'était le cas présentement. Elle sentait que peu importe ce qu'elle lui dirait, elle capterait son attention et susciterait les émotions qu'elle avait choisi. C'est avec son air le plus repentant malgré l'espièglerie de son regard, qu'elle s'efforçait de garder baissé, qu'elle parla.
« Veuillez m'excuser Monseigneur. Je n'ai aucun droit de vous manquer de respect. Toute ma gratitude vous accompagne pour la bonté dont vous avez fait preuve à mon égard alors que j'étais en danger, mais croyez-moi, ce n'était pas la première fois et ce ne sera sans doute pas la dernière. Si je peux vous être utile à quoi que ce soit, ce sera un honneur pour moi. »
Le sous-entendu qui planait dans cette dernière réplique était tangible. Après tout, elle n'avait jamais remercié les hommes autrement qu'avec son corps. | |
| | | Horos Dja'Allah
Messages : 89 Date d'inscription : 29/07/2014 Age : 32 Localisation : Toulouse
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| Sujet: Re: Une situation délicate [-18] - [FIN] Ven 1 Aoû - 10:45 | |
| - Au cas où :
Horos fut grandement soulagé que la jeune femme accepte sa tunique. Une fois qu’elle fut drapée à l’intérieur (le résultat était d’ailleurs assez…Surprenant), il pouvait la regarder en face sans honte. Elle avait eu un éclat de rire après sa remarque. A la fois doux, agréable et, quelque part en-dessous de cette douceur, on pouvait aisément deviner une certaine force de caractère. Il ne comprit pas tout de suite la cause de son hilarité, mais il fut rapidement éclairé par sa réponse : « Croyez-vous donc que nous puissions tous vivre dans les hauts quartiers de la capitale ? Tous n'ont pas votre chance Monseigneur. » La naïveté dont il avait fait preuve au premier abord l’agaça. Il n’aimait pas avoir l’air idiot. Le noble n’en voulait pas à la jeune femme, mais bien à lui-même. Pas besoin d’avoir un don de perspicacité pour se rendre compte qu’ils n’étaient pas de la même caste. Dans sa précipitation à se battre, il n’avait pas fait les liens qui s’imposaient. On ne rencontrait pas de « dames » dans les bas fonds de la capitale. Cela ne pouvait signifier que peu de choses concernant son interlocutrice… Et beaucoup de détails pouvaient le confirmer ! Sa tenue, diaphane et très légère, même pour la température extérieure, sa beauté presque irréelle, ses traits exotiques… Il avait entendu parler, en se baladant au marché, d’un endroit où on pouvait aller profiter de jolis brins de filles comme celle-là… Contre des lyres. Ce jour, Horos avait éprouvé une telle rage à cette idée qu’il avait du rentrer chez lui et se défouler quatre heures durant à l’entraînement. Cet endroit au nom bien choisi, le palais des péchés, se trouvait non loin, de ce qu’il avait entendu. Déjà qu’il avait du mal à supporter l’esclavage en temps normal mais ceci… Ca dépassait de loin toutes les limites de la morale ! *Y a qu’à moi que ça arrive, de confondre une prostituée avec une « dame »… Quel imbécile ! Elle paraît si jeune en plus !* Il allait s’excuser de sa méprise mais il n’en eut pas le temps. « Veuillez m'excuser Monseigneur. Je n'ai aucun droit de vous manquer de respect. Toute ma gratitude vous accompagne pour la bonté dont vous avez fait preuve à mon égard alors que j'étais en danger, mais croyez-moi, ce n'était pas la première fois et ce ne sera sans doute pas la dernière. Si je peux vous être utile à quoi que ce soit, ce sera un honneur pour moi. » Bizarrement, il ne put s’empêcher de se sentir dans un état qu’il n’avait pas eu souvent l’occasion d’éprouver : celui qu’il ressentait quand il devait accorder son pardon. Alors même qu’il n’en avait pas voulu à la jeune femme ! Quant à sa dernière phrase… Horos en ressentit de la gêne et de la révolte. Qu’elle se sente obligée de lui offrir… Ses services, alors qu’il n’avait fait que ce qu’il considérait comme juste ! Mais derrière ces réactions instinctives, il sentit également son ventre se tordre et son sexe eut un très très léger tressautement. Damnation ! Avoir une réaction physique comme celle-ci face à une autre personne ne lui était pas arrivé depuis… Plusieurs années ! Bien sur, comme beaucoup d’hommes, il ne pouvait contrôler ses érections matinales mais le reste… Une discipline de fer et une habitude maintenant solidement ancrée lui permettait de rester insensible à tout et n’importe quoi. Et, clairement, il avait réagi à… Une simple phrase ! Ca ne pouvait pas être naturel ! Du moins, il l’espérait secrètement, ne pouvant accepter un relâchement personnel dans son choix de vie. Peut être était-ce simplement relié au don de la prostituée. Il tenta de s’en persuader et de reprendre son attitude distante, mais ne put contrôler, encore une fois, le changement de couleur de son visage. « Vous n’avez pas besoin de vous excuser Mademoiselle. Il est vrai que je n’ai pas l’habitude de ces quartiers… Il n’y a pas non plus nécessité de me remercier. Je n’ai fait que mon devoir en venant à l’aide d’une femme en détresse et vous savoir saine et sauve sera un assez beau cadeau à mes yeux. Ces malfrats méritaient une bonne leçon et j’espère qu’ils ne retenteront pas de tels actes. Il n’en reste pas moins que le lieu n’est pas sur. Peut être accepteriez vous que je vous escorte à votre lieu de destination initial ? » Une pause. « Et, au fait, vous pouvez m’appeler Horos. » Il était rare qu’il donne son nom de famille, fatigué des réactions que les gens pouvaient avoir lorsqu’ils réalisaient qu’il était l’héritier Dja’Allah. L’hypocrisie et les jeux de pouvoir étaient partie prenante de son quotidien.
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| | | Daerys Inoa
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| Sujet: Re: Une situation délicate [-18] - [FIN] Sam 2 Aoû - 13:56 | |
| Malgré ses efforts pour garder le regard baissé comme elle était tenu de le faire, la jeune femme eut toute la difficulté du monde à ne pas dévisager le jeune homme une fois que ses yeux d'un bleu glacial irréel se fussent posés sur elle avec intensité. Bien qu'il y eut quelque chose de dérangeant dans ce regard qui ne semblait pas venir de ce monde, elle était véritablement captivée. Sans doute mise en confiance par son récent sauvetage et la certitude que le jeune homme avait connu moins de femme que l'aurait laissé pensé son âge, elle releva le menton et fixa son interlocuteur sans ciller quand il s'adressa à elle... non pas comme à une esclave mais comme à une égale, presque une dame. Cela faisait bien longtemps qu'on ne lui avait plus témoigné ce genre de respect... Le vouvoiement... Mademoiselle... Personne ne l'appelait plus Mademoiselle depuis sa capture. Elle faisait rouler le mot sous sa langue en silence, le savourant pleinement. Une puissante vague de nostalgie la submergea mais elle la repoussa rapidement. Ce n'était pas son genre de verser dans le sentimentalisme, il fallait regarder vers l'avenir !
Elle n'avait pu s'empêcher de constater à nouveau sa gêne, et supposa encore une fois que son allusion l'avait mis mal à l'aise, ce qui aviva sa curiosité et attisa son envie, comme un défi personnel. Ses lèvres s'étirèrent en un sourire séducteur parfaitement naturel et ses yeux pétillèrent de plaisir à la conclusion du jeune noble. Elle n'avait jamais bénéficié d'une escorte aussi...prestigieuse. Elle fut tentée de refuser dans un élan de fierté. Il était rare qu'elle accepte quoique ce soit sur la simple constatation qu'elle était une femme. Mais il fallait bien avouer, qu'elle n'avait plus vraiment de moyen de se défendre seule à présent... Ah si elle pouvait prendre une arme... Les esclaves étaient bien plus nombreux, une révolte était si vite arrivée. Mais elle secoua la tête pour chasser de ses pensées ces considérations stériles qui n'avaient jamais brisé ses chaines. Ce n'était ni le moment ni le lieu. Elle dessina donc son plus joli sourire d'esclave qui n'avait quitté qu'un bref instant son visage. Mais quand il lui permit de l'appeler par son prénom, comme son égal, il amena cette fois de la sincérité à son expression. Elle ne cherchait pas à savoir qui il était, elle était juste heureuse de constater que tous les nobles n'étaient pas des pervers d'idiots lubriques.
« Vous me verriez honorée de votre présence...Horos. Je me nomme Daerys, mais vous pouvez m'appeler comme il vous plaira. La boutique n'est plus très loin à présent, par ici vers le fond de l'impasse. Je n'ai que quelques achats à faire, je ne gaspillerai pas votre temps. » Elle eut une hésitation avant d'ajouter finalement. « Je n'ai pas de conseils à vous donner...mais rares sont les nobles qui descendent dans ces quartiers...et dans cette rue encore moins au vu de sa réputation pour le moins sinistre... Et vos bijoux... Enfin, bien d'autres qui maîtrisait l'art du combat sont tombés. L'honneur n'a pas de sens ici bas. »
Elle ne savait trop comment lui exprimer qu'il risquait de se faire remarquer et qu'il devait prendre garde. Elle ressentait presque une pointe de culpabilité puisque c'était pour elle qu'il restait. Elle se contenta donc de vriller ses yeux de granite dans les siens d'une couleur tout aussi atypique, comme une mise en garde et l'expression de sa gratitude. Elle détestait elle aussi ce quartier. Puis elle tourna vivement les talons pour masquer la gêne que venait de lui provoquer cet échange. Elle cotoyait des hommes, jeunes ou vieux, beaux ou moches, musclés ou maigrichons, propres ou sales, tout au long de ses journées... mais tous avaient en commun une lueur de lubricité dans le regard. Horos en était dépourvu et cette constatation la prenait de cours et, inexplicablement, excitait ses sens.
Elle se hâta vers la boutique, toujours enroulée dans la tunique dont la qualité ne faisait aucun doute, laissant le jeune homme partiellement dévêtu derrière elle. Elle poussa finalement la porte grincante de l'établissement poussièreux et sombre dont la devanture affichait en lettre à la dorure passée « Au parfait esclave », et pénétra parmi les chaines et autres accessoires sinistres ou franchement lubriques, maudissant comme toujours l'ironie de cette situation humiliante. Ses maîtres semblaient prendre un malin plaisir à envoyer leurs esclaves faire ce genre d'achats et une rage sourde l'envahit en posant son regard sur l'étal des engins de tortures. Elle dut faire un effort immense pour se maitriser lorsque le propriétaire apparut, aussi sinistre que sa boutique, avec un sourire des plus déplaisants et en la reluquant sans aucune gêne.
« Qu'est ce qu'il te faut ma jolie ? » « Je viens chercher la commande pour le Palais des Péchés »
Sa voix était volontairement le plus neutre possible. Elle espérait que la commande était prête et que le temps qu'elle passerait en ces lieux serait le plus court possible. | |
| | | Horos Dja'Allah
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| Sujet: Re: Une situation délicate [-18] - [FIN] Lun 4 Aoû - 18:32 | |
| Il y eut un petit temps de flottement après la proposition du noble. C’était un peu comme si l’esclave n’avait pas l’habitude de recevoir ce genre d’aide. Et, après tout, quoi de plus normal ? Horos mettait un point d’honneur à bien traiter les domestiques de sa demeure, mais il n’était pas naïf au point de croire que c’était une situation fréquente… Encore un peu hésitante, mais avec un sourire terriblement désarmant, elle répondit : « Vous me verriez honorée de votre présence...Horos. Je me nomme Daerys, mais vous pouvez m'appeler comme il vous plaira. La boutique n'est plus très loin à présent, par ici vers le fond de l'impasse. Je n'ai que quelques achats à faire, je ne gaspillerai pas votre temps. » Daerys. Pas un prénom d’ici, ou alors c’était la première fois qu’il l’entendait. En tout cas, cela lui allait bien. Son cœur se serra à nouveau de rage quand elle précisa qu’il pouvait l’appeler comme il le souhaitait. Cela devait être un des « droits » que s’octroyaient les clients du Palais des Péchés. Il ne connaissait pas du tout les lieux et se demandait donc, avec une certaine curiosité, ce que la jeune femme pouvait avoir besoin d’acheter. Elle devait être envoyée par son employeur. C’était souvent le cas. Rare étaient les personnes ayant des esclaves à disposition qui faisaient leurs courses eux-mêmes. Qu’elle ait peur de lui faire perdre son temps le fit sourire intérieurement. Quelle valeur réelle avait son temps ? Que faisait-il de ses journées après tout ? La vanité de son existence lui apparaissait avec une telle acuité depuis plusieurs années maintenant… Horos reprit pied avec le présent lorsque Daerys tenta de l’avertir à propos du quartier… Comme si il ne l’avait pas remarqué ! Malgré le fait que les esclaves soient communément mal traités dans tout Astoria, il n’était tout de même pas courant de tomber sur des scènes d’agression sexuelle… Il n’était pas effrayé. Sa seule crainte se tournait vers la jeune femme. Lui ? Que pouvait-il lui arriver de si grave ? Un vol de ses bijoux ? Il en avait des centaines chez lui. Être blessé ? Il avait l’habitude de la douleur grâce aux remontrances de son père dans son enfance… Être capturé par des brigands, dans l’espoir pour ces derniers d’obtenir une rançon ? Soit… Cela mettrait un peu de piment dans sa vie insipide. Le noble se rendit compte que Daerys avait plongé son regard dans le sien. Il en ressentir comme une décharge à l’intérieur de sa poitrine. D’une première part, il était rare qu’on garde un contact visuel prolongé avec lui, ses yeux étant souvent perturbants. D’autre part, le regard de la prostituée était d’une intensité explosive. Profonds, ses yeux avaient la couleur du ciel d’orage. Quelques secondes passèrent puis, elle détourna la tête et se dirigea vers le fond de la rue qu’elle avait montré un peu plus tôt, laissant Horos se questionner sur ce regard. *Tu n’as vraiment pas l’habitude des femmes toi, peut être que Père a raison, je devrais essayer de sortir plus souvent* Pas le temps de tergiverser, il dut accélérer le mouvement pour ne pas se faire semer par la jeune femme. Elle le mena devant une boutique à l’aspect sale et dérangeant dont la devanture indiquait « Au parfait esclave ». Désolant. Lui emboitant le pas à l’intérieur, Horos ne put s’empêcher de s’arrêter devant les étagères. On pouvait y trouver des accessoires « types » pour tout ce qui concernait le maintien en captivité, mais il y avait également des accessoires d’ordre plus… Sexuel. Bien qu’il ait juré de rester vierge, il n’était pas idiot et savait comment… L’acte se déroulait. Il en connaissait les aspects techniques. Mais ce qu’il avait devant les yeux dépassait de loin ce qu’il pouvait imaginer en matière de dépravation. Pinces, ceintures, objets métalliques à l’aspect menaçant… Horos sentit des gouttes de sueur froide glisser le long de sa colonne vertébrale. Et penser que, Daerys, en train de parler avec le propriétaire, devait subir ce genre de situations… Elle semblait si jeune, si fragile, enroulée dans sa tunique… Il ne pouvait contrôler la boule au ventre qu’il avait à l’évocation de ces idées tordues. Il se rapprocha légèrement d’elle, comme pour la protéger de cet homme répugnant qui la regardait comme si elle n’était qu’un morceau d’hippopotame tout juste cuit… Dans ces moments, l’homme ne pouvait que se féliciter d’avoir choisi de rester pur sexuellement. Les désirs de la chair pouvaient transformer les hommes, et rarement dans le bon sens. Arrivé à retardement, il ne saisit que la dernière partie de la conversation : « Je viens chercher la commande pour le Palais des Péchés » Le propriétaire de la boutique ricana doucement et se détourna d’eux, se dirigeant vers l’arrière du magasin. Surement là où il stockait les commandes des grandes « institutions » comme le Palais des Péchés. Daerys semblait mal à l’aise. Il se pencha légèrement vers elle et lui souffla à l’oreille : « Est-ce que tout va bien ? » Mais elle n’eut pas le temps de lui répondre, le marchand revenant déjà, un lourd coffre dans les bras. Dans ses yeux brillait une méchante lueur. | |
| | | Daerys Inoa
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| Sujet: Re: Une situation délicate [-18] - [FIN] Mar 5 Aoû - 16:11 | |
| - Spoiler:
Daerys s'efforçait de ne pas laisser transparaître ses sentiments. Elle n'était pas du genre à s'effaroucher facilement mais cette boutique lui filait la chair de poule. Elle sentit la présence rassurante de son compagnon d'infortune derrière elle, comme pour la protéger à nouveau et cela la fit sourire intérieurement. Son parfum délicatement musqué paraissait totalement incongru dans ce lieu sinistre et elle lui en fut reconnaissante. Elle observa à nouveau les présentoirs quand le vieil homme lubrique se détourna, et elle frissonna franchement quand son regard se posa sur les fouets. C'était peut-être l'un des instruments les moins originaux de la boutique, mais elle y avait déjà goûté. Et au souvenir des lambeaux de chair qui se détachaient quand elle était une jeune esclave pleine de fougue, elle se sentit nauséeuse. Horos semblait avoir remarqué son malaise et elle voulut s'accrocher à lui quand le marchand revint vers eux. Elle suspendit son geste et se figea donc dans une attitude d'attente respectueuse. Elle n'avait pas la moindre envie de se faire punir, ici, par ce dépravé, sous les yeux du jeune noble, pour un comportement jugé déplacé. Il portait un lourd coffre dont elle se demanda un instant ce qu'il pouvait contenir et comment diable elle pourrait le ramener au Palais comme on le lui a ordonné. Mais ses pensées furent vite interrompues par la voix traînante et vicelarde.
« Il me semble que j'ai ici ce que m'a demandé ta maîtresse, poupée. Malheureusement, il semble qu'elle n'ait pas correctement fait les comptes et que le règlement qu'elle m'ait fait parvenir la dernière fois soit largement insuffisant. Mais ne t'en fais pas, je suis sûr que tu ne veux pas la décevoir en ne revenant qu'avec la moitié des articles. Je pense qu'on devrait pouvoir s'arranger toi et moi. Allez...agenouille toi ! »
Ses derniers mots avaient claqués sèchement et bien que l'idée de devoir payer cet homme pour ce genre d'articles la dégoûtait profondément, elle s’exécuta sans un mot, elle n'avait pas vraiment le choix. La punition pour un refus de sa part serait encore plus terrible. Elle priait pour que tout soit vite fini. Le marchand satisfait releva la tête vers Horos, quittant son air doucereux pour froncer les sourcils et le détailler comme si il s'apercevait de sa présence pour la première fois. En remarquant sa proximité avec Daerys, il eut une moue dédaigneuse mais sa curiosité n'était pas suffisante pour qu'il s'interroge sur la présence du noble dans la boutique. Son seul souhait semblait de le voir disparaître au plus vite pour pouvoir... « faire affaire » avec la jeune esclave.
« Je peux faire quelque chose pour vous jeune homme ? Je ne doute pas que vous ayez des goûts très sûr en matière d'esclavagisme... » il coula un regard pervers qui en disait long vers la jolie étrangère qui patientait tête basse agenouillée devant lui « mais cette jolie petite pute a une dette à régler et elle n'est pas disponible pour le moment. Je peux par contre vous indiquer une excellente maison à proximité. Et s'il vous faut quoi que ce soit en matière d'accessoires, je me ferais un plaisir de vous éclairer... Cependant je suis occupé pour le moment, repassez plus tard. »
Il avait à peine regardé Horos, le visage déjà déformé par l'excitation. Un tic mêlant reniflement et clignement d'un œil coupait son discours et il ne cessait de jeter des regards sur son nouveau jouet à ses pieds. Il esquissa une grimace de mécontentement en entendant celle ci prendre la parole...comme agacé de constater qu'elle n'était pas juste une chose à sa disposition. Tout c'était enchaîné très vite, et Daerys ne voyait pas vraiment d'autres solutions pour ramener les fournitures demandées à ses...employeurs, que de se plier aux exigences du vendeur...et ce n'est pas comme si c'était la première fois qu'elle subissait contre son gré de toute façon. Elle continuait à fixer le sol et fit glisser prestement la tunique douce et souple de ses épaules pour la tendre vers le noble, trop honteuse pour le regarder, dévoilant son opulente poitrine au regard lubrique du marchand.
« Pardonnez mon indisponibilité Messire Horos mais mon « travail » m'appelle... Merci infiniment de votre aide...Monseigneur. »
Elle apercevait avec acuité l'ironie de sa situation, sauvée d'un viol pour servir d'objet à un vicelard, probablement déjà largement payé par sa maîtresse...mais telle était sa vie, et il était vain de croire qu'elle changerait grâce à une simple rencontre.
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| | | Horos Dja'Allah
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| Sujet: Re: Une situation délicate [-18] - [FIN] Lun 11 Aoû - 9:41 | |
| - HORS RP :
Encore une fois désolée du temps de réponse ! Bon, sinon, je ne sais pas quelle direction tu aimerais faire prendre au truc ^^ J'ai écrit ça, mais si y a des choses qui ne conviennent pas par rapport au chemin que tu souhaites faire prendre à ton perso, dis moi et je modifie la trajectoire. Y a plusieurs possibilités de mon point de vue... Soit on se sépare bientôt après que je t'ai raccompagnée au Palais des Péchés, soit... On fait des conneries (Quitter la capitale ? Au passage, pourquoi pas rencontrer un troisième larron de RP ?) et nos personnages se rebellent totalement ! (Enfin surtout le mien du coup ^^). En bref, je te laisse le choix, moi, peu importe comment ça tourne, je m'adapte, mon post actuel est assez souple pour mener à tel ou tel choix, mais là on arrive à un mini-tournant donc faut qu'on décide un truc sinon ça va un peu peiner
- RP:
Alors que le marchand revenait, la jeune esclave s’était légèrement retournée vers Horos et ce dernier put apercevoir rapidement son regard un instant affolé. Son corps s’était alors tendu vers lui, l’espace d’une seconde, comme pour rechercher sa protection. Mais peut être était-ce seulement un effet de son imagination, un transfert de son propre malaise dans ces lieux ? En un clignement d’œil, Daerys était de nouveau elle-même, du moins avait-elle une attitude « normale », si c’était possible dans un tel contexte. Le jeune homme ne pouvait comprendre pourquoi il ressentait un tel instinct de protection envers elle. Oui, elle était jeune, belle, sa force de caractère semblait cacher des failles… Oui, Horos était d’un naturel à vouloir aider son prochain… Mais il ne pouvait s’empêcher de se sentir encore plus gêné que d’habitude en la présence de cette femme. Pas le temps de se pencher plus longtemps sur ces considérations. Il réfléchirait plus tard au pourquoi de ses ressentis puisque le tenancier de la boutique paraissait prêt à terminer sa transaction. « Il me semble que j'ai ici ce que m'a demandé ta maîtresse, poupée. Malheureusement, il semble qu'elle n'ait pas correctement fait les comptes et que le règlement qu'elle m'ait fait parvenir la dernière fois soit largement insuffisant. Mais ne t'en fais pas, je suis sûr que tu ne veux pas la décevoir en ne revenant qu'avec la moitié des articles. Je pense qu'on devrait pouvoir s'arranger toi et moi. Allez...agenouille toi ! » La violence du ton figea le noble. Il pensait avoir assisté aux pires désagréments de la vie d’esclave et se rendre compte de son erreur lui coûta. Le souffle coupé, il observa sans pouvoir réagir la jeune femme obéir. Elle n’avait pas le choix ! Les règles de la ville étaient très claires à ce sujet. N’importe quel homme (ou femme) n’étant pas lui même esclave pouvait exiger ce qu’il voulait de ces derniers. Sinon, c’était le fouet assuré. Parfois pire. Mais à ce moment là, le répugnant personnage se souvint qu’Horos était là. C’était avec un mépris certain qu’il s’adressa à lui, en opposition avec le respect qu’aurait du lui valoir son sang : « Je peux faire quelque chose pour vous jeune homme ? Je ne doute pas que vous ayez des goûts très sûrs en matière d'esclavagisme...Mais cette jolie petite pute a une dette à régler et elle n'est pas disponible pour le moment. Je peux par contre vous indiquer une excellente maison à proximité. Et s'il vous faut quoi que ce soit en matière d'accessoires, je me ferais un plaisir de vous éclairer... Cependant je suis occupé pour le moment, repassez plus tard. » En parlant, il n’avait pas décroché son regard de l’esclave, savourant par avance ce qu’il compter exiger d’elle. Une furieuse nausée remonta du plus profond du jeune homme face à tant de perversion. Mais que pouvait-il faire ? Malgré qu’il soit le fils d’un haut personnage, il ne pouvait passer à tabac le tenancier d’un magasin, aussi mal famé soit il ! Pas vrai ? Quant à donner l’argent… Cela règlerait-il le problème ? Comment garantir que, frustré, l’homme ne se venge pas sur Daerys encore plus durement la prochaine fois ? Tremblant de rage devant sa propre incapacité à changer les choses, la goutte d’eau arriva par l’intervention de la plus concernée des trois : elle avait laissé glisser la tunique précédemment offerte, exposant sa nudité au regard sale du marchant, tendant le riche tissu vers lui, sans toutefois le regarder : « Pardonnez mon indisponibilité Messire Horos mais mon « travail » m'appelle... Merci infiniment de votre aide...Monseigneur. » Rê ! Elle le tenait en si grand respect !? Comment pouvait-il la laisser ainsi ? Pouvait-il simplement fermer les yeux comme le faisait un grand nombre de nobles ? Détourner la tête et continuer sa petite vie de privilégié ? A côté de ça, sauver une esclave changeait-il la donne ? Comment influer sur les mœurs de la capitale ? Il n’était rien ! Son père avait un peu de pouvoir, et encore ! Serrant les poings, Horos perdit peu à peu le contrôle de lui même en imaginant la bouche à la fois délicate et pulpeuse caresser la verge de cet odieux personnage. Tombant à genoux, il resserra de force le vêtement autour du corps souple et ferme. Remarquant à peine qu’il avait effleuré des formes plus que féminines, il abattit, en se relevant dans la foulée, un uppercut dans le menton du tenancier. La puissance du coup fut telle que ce dernier perdit directement connaissance, tombant à terre en lâchant le coffre. Respirant fort, les mains le long de ses flancs, Horos tenta de retrouver son calme, les yeux mi-clos. Il saisit la lourde boîte, intacte, dans ses bras, posa, pour « dédommagement » un petit sac de lyres. Il n’avait pas peur des représailles envers lui, bien qu’il puisse être reconnaissable avec une description, il s’en fichait. Sans prendre la peine de se retourner vers elle, il s’adressa à Daerys : « Je ne veux plus que vous reveniez dans ce commerce. Venez, on s’en va. » Le noble avait bien conscience de la stupidité de son exigence vis-à-vis de la position de la jeune femme. Mais à ce moment précis, il était totalement perdu, résultat de plusieurs semaines d’introspection quant à sa propre condition, sa propre vie, additionné à cette rencontre troublante. Il ne savait pas quoi faire, tout ce qu’il savait, c’est qu’il ne pouvait lutter contre son désir de protéger l’esclave. Et que ce désir semblait lui faire prendre des choix idiots.
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| | | Daerys Inoa
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| Sujet: Re: Une situation délicate [-18] - [FIN] Jeu 14 Aoû - 17:10 | |
| Elle était totalement focalisée sur la honte de sa condition : n'avoir aucune prise sur son destin...ou sur la façon dont elle voulait user de ses charmes... se laisser abuser par d'odieux personnages... être utilisée comme un simple objet pour régler une transaction... Pire encore ! Sous les yeux de ce jeune noble qui l'accompagnait si galamment et semblait si respectueux.. C'était tellement rare. Il lui avait presque fait se sentir à nouveau humaine ! Et il avait fallu que ce vicelard répugnant lui remette les pieds sur terre. C'était une nouvelle blessure dans son orgueil déjà malmené sévèrement... mais elle ne les laisserait pas la posséder, pas entièrement... Son esprit resterait libre, à défaut de son enveloppe charnelle !
Elle était à ce point plongée dans ses réflexions, cruellement humiliée, qu'elle ne comprit pas tout de suite ce qu'il se passait. Elle se figea quand elle sentit l'étoffe se resserrer autour d'elle. Elle crut d'abord que le marchand s'était jeté sur elle dès qu'Horos s'était détournée et fut encore plus surprise de deviner le contact dur et puissant des bras du jeune homme qui la protégeait une fois de plus. Ce contact, bien que bref, eut un effet apaisant presque immédiat. Une vague de soulagement dans sa poitrine. Il ne l'avait pas abandonné. Ce constat la surprenait autant qu'il l'emplissait d'une douce chaleur. Mais elle n'eut pas le temps de s'interroger ou d'y réfléchir davantage. Horos prouvait une fois de plus ses talents de combattant en assommant le marchand d'un violent coup de poing. Elle nota dans un coin de sa tête qu'elle était heureuse d'avoir l'homme pour ami plutôt que pour ennemi.
Elle était toujours agenouillée à terre et le dévisageait tandis qu'il semblait s'efforcer de retrouver son calme. Elle ne savait ce qui avait pu autant l'énerver. Était-ce le manque de respect affiché du marchand qui l'avait vexé et mis hors de lui ? Ou s'agissait il vraiment de la sauver des vices du tenancier ? Et si c'était le cas, bien qu'elle en doutât fortement... Pourquoi ?! Pourquoi donc irait il se mettre en danger pour elle ?! Il ne la connaissait presque pas. Tout au plus savait il que c’était une prostituée, une esclave... Et ce n'est pas comme s'il était courant de risquer sa vie pour une simple esclave... même pas l'une de ces esclaves de maison bien réputée, mais une esclave des plus bas étages, une esclave de la chair. Elle secoua la tête, complètement perdue en s’efforçant de recouvrer ses esprits. Le marchant était à terre, ce qui signifiait qu'elle était libre...jusqu'à la prochaine fois. Elle chassa vite cette pensée désagréable de son esprit en sautant d'un bon sur ses pieds quand le noble se saisit du lourd coffre, réglant la marchandise à sa façon. Il semblait habité d'une rage sourde et c'est sur un ton peu sec qu'il s'adressa à elle. C'était la première fois qu'il lui donnait un ordre, mais habituée à obéir en toutes circonstances, elle lui emboîta le pas sans un mot et dut presser le pas pour se maintenir derrière lui, peinant à suivre ses grandes enjambées.
Malgré tout, son cerveau fonctionnait à plein régime. Pourquoi se mettre dans cet état ?! Elle fixait la ligne des épaules et percevait sans peine la contrariété dans les muscles tendus, la colère dans la tension des muscles de ses bras, dans la rigidité de sa nuque. D'autres auraient probablement été effrayé de voir Horos habité d'une froide colère, mais pas Daerys. Elle était fascinée en tout point par cet inconnu qui l'avait sauvé à deux reprises aujourd'hui. Fascinée par l'étrangeté de ses yeux de glace qui la renvoyait à sa propre étrangeté que les Astoriens lui reprochaient souvent... Par les contradictions entre sa condition et son comportement, entre son âge et sa timidité face à la nudité d'une femme... Par sa réaction excessive et ses exigences improbables. Comme si elle choisissait cette corvée... Aller « Au parfait Esclave » n'avait jamais été une partie de plaisir, loin s'en faut, et elle aurait volontiers accepté de ne plus y remettre les pieds... Mais elle doutait fort que sa responsable soit du même avis, surtout après l'esclandre qui venait de se produire... Elle goûterait probablement de nouveau le fouet. Elle déglutit difficilement à cette idée. Sauvée d'un coté pour être punie de l'autre, ainsi était la vie d'une esclave. Elle se décida enfin à ouvrir la bouche quand ils arrivaient au bout de l'impasse, ne pouvant se décider à lui reprocher le châtiment qui l'attendait probablement bien qu'il l'effraya. Elle garda les yeux baissés pour ne pas se trahir.
« Merci Messire Horos... Je ne sais ce qui vous a poussé à agir ainsi mais je vous suis reconnaissante pour ce deuxième sauvetage improvisé. Laissez moi vous débarasser de ce coffre... A nouveau, je vous offre toute ma reconnaissance, soyez libre de me demander ce qu'il vous plaira. »
En tendant les bras pour récupérer la malle, qu'elle ne pensait pas réellement pouvoir soulever en fait, elle eut un sourire plein de sous entendus. Elle se sentait redevable au jeune noble malgré ce qui l'attendait, ce vieux vicelard la répugnait profondément.. et elle n'avait rien d'autre à offrir que son corps, d'autant qu'Horos n'était pas vilain !
« Toutefois, je ne sais pas s'il ne serait pas plus judicieux de reporter ce que vous jugerez agréable à un peu plus tard, bien que je m'en excuse profondément. Je suis attendue au Palais des Péchés et il vaudrait mieux que je n'ai pas trop de retard, les clients arriveront probablement tôt ce soir...et je ne peux me présenter ainsi... Bien entendu, il sera fait comme vous le jugerez satisfaisant Messire. »
Elle ne souhaitait pas lui imposer quoique ce soit, et s'il voulait la prendre sur le champs c'était évidemment son droit! Et ceci bien qu'elle commença à craindre un retard qui serait probablement puni sévèrement surtout si la responsable apprenait les événements de l'après-midi...Et tout se savait dans ce quartier... | |
| | | Horos Dja'Allah
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| Sujet: Re: Une situation délicate [-18] - [FIN] Ven 22 Aoû - 19:05 | |
| - Hors RP":
Voilà mon dernier (petit et de piètre qualité >.<’) post pour cet échange ! Tu peux bien sur y répondre et ajouter des détails si tu veux, concernant la façon dont on se quitte J’ai fait quelque chose d’assez « vague » volontairement, pour que tu puisses RP librement. Après, tu peux aussi ne pas y répondre, c’est une possibilité Horos fut obligé de faire plusieurs mètres avant de réussir à canaliser la rage qui l’habitait. Depuis toujours, il possédait au fond de lui ce trait de caractère qui le rendait dangereux et imprévisible. Il n’avait pas eu le choix: enfant frappé et n’ayant pas bénéficié de marques quelconques d’affection, il s’était forgé sa carapace de froideur et un caractère bien trempé. Il éprouva une pointe de remord à cause de la façon dont il s’était adressé à l’esclave mais, après tout, elle n’allait pas lui en vouloir de cet accès de colère, si ? Lui adressant la parole, les yeux baissés, Daerys le mit encore une fois mal à l’aise en lui proposant de façon claire de profiter de son statut de prostituée. Il ne pouvait concevoir qu’on puisse insister à ce point à ce sujet étant donné qu’il pensait son comportement tout à fait logique. Le fait que probablement aucun noble n’aurait agi ainsi ne modifiait en rien à son opinion. De plus, même si renoncer à sa chasteté était inenvisageable du point de vue du jeune homme, au fond de lui, il espérait que, si cela devait arriver, cela n’arriverait pas dans de telles circonstances ! Ne connaissant rien aux relations amoureuses et/ou sexuelles, Horos avait une vision assez fleur bleue de la chose. « C’est hors de question que je vous laisse ainsi, ce coffre doit peser pratiquement votre poids ! Nous ne devons pas être bien loin de votre maison des plaisirs, je vous y accompagnerais et vous laisserais une fois là-bas. Et il n’y a nul besoin de me remercier pour tout ça… » Ils marchèrent donc de pair jusqu’au Palais des Péchés, l’esclave guidant le noble dans les rues sales puisque ce dernier n’était pas un habitué des lieux. On pouvait déjà deviner que le soleil n’allait pas tarder à descendre sur la ville, laissant place au début de soirée. Il espérait de tout cœur que la jeune femme n’aurait pas (trop) d’ennuis. Arrivés devant l’auberge, il ne put s’empêcher de froncer les sourcils. Les premiers clients étaient là et il y avait de tout mais surtout des personnages qu’il connaissait de vue grâce aux fréquentations de son père. Des nobles qui venaient jouir des attentions spéciales qu’ils ne pouvaient obtenir de leurs femmes officielles. Plusieurs esclaves déambulaient devant le seuil ou se penchaient aux fenêtres, exhibant poitrines et autres morceaux de chair pâle. Horos laissa tomber le coffre ce qui fit tourner la tête de quelques personnes aux alentours. Ne pouvant supporter plus longtemps ce spectacle de dépravation, il détourna les yeux pour les replonger dans ceux de Daerys. « Je crois que c’est ici que nos chemins se séparent… » Au fond de lui, il ressentait une drôle de sensation, une intuition qui lui criait que la prostituée et lui allaient se revoir à moyen ou long terme. Tournant le dos, il partit d’un pas déterminé, oubliant complètement de récupérer sa tunique. Fatigué malgré tout par cette journée sortant de son ordinaire, Horos prit le chemin le plus court pour rentrer à la demeure familiale. Cela lui permit en plus de ne croiser personne. Perdu dans ses pensées, il se rendit compte qu’il était arrivé seulement une fois devant la porte d’entrée. Il monta directement à ses appartements et s’allongea dans son lit. La journée du lendemain allait lui paraître tellement fade… | |
| | | Daerys Inoa
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| Sujet: Re: Une situation délicate [-18] - [FIN] Mar 26 Aoû - 0:55 | |
| La réponse du noble la prit de nouveau au dépourvu, et abîmât quelque peu sa fierté. Rare étaient les Astoriens, hommes ou femmes, qui auraient refusé son présent. Elle n'avait jamais douté de son potentiel de séduction, et bien qu'elles ait redouté légèrement une demande insensée qui aurait pu la mettre en retard, son refus catégorique de considérer une éventuelle relation charnelle avec elle la vexait légèrement. Mais il restait fidèle à ce qu'il lui avait fait comprendre jusqu'alors, c'était un gentleman et le sexe ne l’intéressait pas... Elle hocha la tête en silence et le guida d'un pas rapide vers le Palais, la maison close la plus réputée de la capitale, plongée dans ses pensées, heureuse qu'il ne se sente pas obligé de faire la conversation. Elle aurait dû lui être reconnaissante pour la considération qu'il lui portait, mais savoir qu'elle lui était complètement indifférente la troublait plus qu'elle ne l'aurait cru et attisait sa curiosité autant que son désir pour l'énigme complexe et le défi qu'il représentait.
La vue de l'agitation qui régnait quand ils arrivèrent à proximité lui fit oublier ces considérations philosophiques et un nœud serré pris place dans son estomac alors que ses craintes montaient de nouveau. Elle nota pourtant dans un coin de sa tête le regard méprisant d'Horos sur ses futurs clients et se promit d'être d'une classe irréprochable la prochaine fois qu'elle risquait de le croiser, car une chose était sûre, il ne reviendrait pas la voir ici. Et elle mourrait d'envie de percer sa carapace et de comprendre davantage cet homme plein de mystères et de contradictions. Le bruit du coffre attira l'attention sur eux, et elle entrevit du coin de l’œil la chevelure sombre de sa responsable qui ne tarderait pas à venir vers eux, avant que le regard de glace de Horos ne la captive de nouveau. Ses quelques mots se gravèrent dans sa tête comme une promesse. Bien qu'il ne l'eut pas précisé, elle était persuadé au plus profond d'elle même que leurs chemins se croiseraient de nouveau, ce n'était qu'un au revoir, pas un adieu.
Son « Merci Messire » se perdit dans le cri de sa responsable qui vociférait déjà et à peine avait elle quitté du regard son bienfaiteur du jour qu'il avait déjà tourné le dos et s'éloignait à grandes enjambées, lui laissant un goût amer dans la bouche et des espoirs plus fous les uns que les autres dans la tête. Mais il était temps d'affronter la réalité. Dame Elenor lui ordonna d'un ton tranchant d''aller se préparer, et elle s'empressa de s’exécuter, espérant qu'elle apprendrait le plus tardivement possible les événements de l'après midi. Il faudrait qu'elle soit particulièrement irréprochable pour garder son statut après ses dernières frasques. Alors qu'elle se précipitait à l'étage, elle constata la douceur de l'étoffe sur sa poitrine et son cœur se serra d'espoir . Au moins lui avait il laissé ce souvenir, comme une promesse d'une nouvelle rencontre... | |
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| | | | Une situation délicate [-18] - [FIN] | |
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